DISCOURS DU PAPE PAUL VI AUX PARTICIPANTS AU XI CONGRÈS INTERNATIONAL DE RADIOLOGIE, Samedi 25 septembre 1965
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Chers Messieurs,
Quelle assemblée imposante vous formez devant nos yeux! Imposante à plus d’un titre: par le nombre tout d’abord; par l’origine ensuite, puisque, à travers vos personnes, c’est presque lemonde entier qui est là présent; par votre activité surtout de radiologues, qui est la raison même de ce rassemblement extraordinaire, de spécialistes de tous pays réunis à Rome pour le onzième Congrès international de radiologie. Avec un grand intérêt – trop rapidement à Notre gré, mais vous savez bien Nos lourdes tâches en tette période conciliaire –, Nous avons pris connaissance du programme de vos travaux scientifiques, de la liste des participants, et du titre des principales interventions. Nous avons été impressionné par le nombre et la variété de ces rapports, par le sérieux des thèmes abordés, et aussi, par l’esprit de collaboration que ce programme manifeste, et qui vient de porter ses fruits, tous ces jours-ci, au tours de colloques féconds. Aussi est-ce avec satisfaction que Nous avons accueilli votre désir d’être reçus par Nous en audience. Nous sommes honoré de votre démarche, et Nous vous en remercions. Vous n’attendez certes pas de Nous que Nous entrions dans le domaine de vos hautes compétences: Radiodiagnostique, Radiothérapie, Radiobiologie, Médecine nucléaire, Physique, Technique, et problèmes généraux de radiologie, ainsi que les conséquences dramatiques des radiations atomiques. Mais ce simple énoncé suffit à légitimer l’intérêt profond que Nous portons à votre réunion de savants et de praticiens. Car comment pourrions-Nous ne pas Nous réjouir de voir tant de personnalités – et si éminentes – mettre en commun le fruit de leurs laborieuses recherches scientifiques au service de la médecine, c’est-à-dire de l’homme qui souffre? Chacun sait quelle attention, quelle patience, quel don de soi pour tout dire, exigent les etudes radiologiques et leurs applications thérapeutiques, et souvent aussi quels sacrifices de la part de ceux qui manipulent ces instruments aussi prodigieux que périlleux. Il n’est personne non plus qui ignore quels services considérables et multiples la radiologie a rendus pour le diagnostic et le traitement des maladies. Et que d’espoirs fondés suscite aujourd’hui l’emploi de la radiologie, tant pour la détection des maladies que pour le soin des malades. Le chemin parcouru est vraiment immense, – comme le rappelait si éloquemment tout à l’heure votre éminent Président, le Professeur Luigi Turano –, depuis la découverte faite il y aura bientôt soixante-dix ans par Wilhelm Conrad Röntgen, découverte suivie de celles d’Henri Becquerel et de Pierre et Marie Curie. Ce chemin d’une ère nouvelle pour la science comme pour l’humanité a été malheureusement marqué – c’est encore votre Président qui le soulignait en des termes d’une belle elevation spirituelle – par d’effrayantes catastrophes dues au génie destructeur de l’humanité. Mais c’est, Messieurs, votre honneur, de manifester à la face du monde que des savants de tous pays, au lieu de mettre leurs talents à la disposition de politiques de destruction, entendent au contraire les unir en un faisceau de bonnes volontés et de compétences uniquement dirig6 vers le soin de ceux qui souffrent. Oui, tout ce qui a pour objet la santé des hommes mérite vraiment d’être admiré et encouragé. Et particulièrement quand il s’agit de la radiologie, qui exige des qualités professionnelles très sérieuses, entraîne de graves obligations, et fait du radiologue, non seulement un homme de sciences initié à des études difficiles et à des méthodes délicates, mais encore un praticien qui inspire respect et confiance. Vous êtes ainsi appelés, Messieurs, à une vertu supérieure de service et d’amour à l’égard de vos patients, cette vertu que les chrétiens appellent charité et qui se caractérise par le respect envers celui qui souffre, considéré comme l’image mystérieuse du Christ lui-même. Ce malade, qui est notre prochain, d’une manière toute spéciale, parce qu’il est dans le malheur, qu’il souffre, qu’il a besoin de nous, qu’il nous demande soutien, aide et réconfort, nous voulons l’assister, le soulager dans ses souffrances, l’aider, le guérir si possible, non seulement pour des motifs humains et des mobiles professionnels, si nobles déjà et auxquels Nous tenons à rendre devant vous, Messieurs, un hommage particulièrement mérité; mais encore pour une motivation religieuse, l’amour de Dieu qui est la racine et la source de l’amour du prochain. Que d’exemples d’amour désintéressé des autres nous seraient apportés, si tous ceux qui ont recouru à vous pouvaient se réunir et raconter tout ce qu’ils vous doivent et que vous leur avez donné, non seulement au plan de vos obligations professionnelles consciencieusement remplies, mais aussi et encore parce qu’ils ont trouvé en même temps en vous des hommes compatissants et un prochain secourable. Vous donnez là, – en union avec tous ceux qui, dans leur spécialité comme dans l’exercice de la médecine générale, se consacrent au soin de l’humanité souffrante –, vous donnez là un magnifique exemple de solidarité et d’humanité, qui remplit les hommes de bien d’une grande espérance. Et Nous aimons à ce propos évoquer la figure du docteur Albert Schweitzer, qui vient de nous quitter, après une longue vie toute consacrée aux plus déshérités, dans l’exercice de la médecine et des oeuvres de miséricorde. Oui, l’homme peut réaliser de grandes choses, quand il est animé par un noble idéal, capable d’inspirer des sacrifices héroïques, et de susciter des collaborations enthousiastes. Telles sont, Messieurs, quelques-unes des pensées que Nous suggère votre présence auprès de Nous ce soir. Vous allez maintenant reprendre votre travail, bien souvent humble et modeste, dans vos cliniques, vos hôpitaux, vos ambulances, loin des feux de l’actualité qui font plus volontiers briller les événements qui agitent l’humanité. Mais vous n’avez certes pas besoin de cette lumière passagère. Il en est une autre, dans vos coeurs, qui vous conduit vers vos frères souffrants, et vous entraîne dans un sillage de bonté et d’amour. Soyez toujours fidèles à cette noble vocation, c’est là Notre voeu pour vous. Et de grand coeur Nous appelons sur vos personnes et vos familles, ainsi que sur votre activité secourable, l’abondance des divines grâces, en gage desquelles Nous vous donnons une particulière Bénédiction Apostolique.
NOTIZIARIO DI MEDICINA NUCLEARE ED IMAGING MOLECOLARE, Anno III n. 1 – Febbraio 2007: Alle origini della medicina Nucleare italiana: V puntata – Guido Galli
La Medicina Nucleare cresce e si organizza
Gli anni ’50, ora quasi dimenticati, furono anni formidabili per un’Italia ormai risorta dalla rovina. Ardito Desio conquistava le vette dell’Himalaya; navi come l’Andrea Doria e la Michelangelo solcavano i mari; Rossellini e De Sica trionfavano sugli schermi di tutto il mondo; Vespa e Lambretta davano a tutti la possibilità di spostarsi e creavano un nuovo stile di vita. Ricordo quanto si era orgogliosi di essere e dirci italiani quando andavo con gli amici a sciare in Austria (l’Austria povera e struggente del “Terzo uomo” e della cetra malinconica di Anton Karas, dove si vedevano molti, anche donne, che ancora indossavano lisi cappotti dimessi dalla Wermacht): le nostre prestigiose lire ci rendevano accolti come padreterni.
La Medicina Nucleare non fu, in quell’Italia, un’eccezione. Nata, come ho ricordato, nel 1949-1950 a Busto Arsizio, fiorì nel primo lustro di quel grande decennio per le pionieristiche iniziative di singoli ricercatori e singoli centri, prima internistici poi anche radiologici. Sono anche gli anni nei quali la disciplina cala dai laboratori di ricerca nella pratica clinica. Nei centri diretti dagli internisti gli studi di fisiologia clinica con radioisotopi, basati sul principio del “rinnovamento dinamico dei costituenti corporei” (che nel 1944 meritò il Nobel al grande Georg von Hevesy, o George de Hevesy, come indifferentemente si diceva; Lui, comunque, era ungherese) diedero presto luogo alle importanti applicazioni diagnostiche in campo endocrinologico, nefrologico, cardiologico, ecc. che tutti conosciamo. Ma il passaggio dalla ricerca all’accettazione clinica non fu un processo così facile quanto oggi si potrebbe credere. “A quei tempi -ricorda Luigi Donato- vigeva il principio indiscutibile che la valutazione clinica era sovrana e che la semeiotica strumentale poteva rivestire al massimo un ruolo confermatorio. Noi eravamo allora considerati degli stravaganti che pretendevano di fare della medicina a braccetto con fisici,matematici, statistici, etc., cioè con gente che sia gli accademici che i pratici consideravano quasi completamente estranea ai problemi medici. Per questo non avemmo vita facile; i più cortesi fra i medici ci facevano capire che eravamo strani e non avevamo capito cosa a loro serviva. I più cortesi fra i fisici ritenevano che non avessimo capito ciò che a noi serviva. Con gli uni e con gli altri dovemmo capire come percorrere la strada insieme.”
Nei centri appartenenti ai radiologi all’inizio ci si occupava soprattutto di terapia con radionuclidi (ogni terapia con radiazioni era allora vietata per legge a chi non avesse la specializzazione in Radiologia), ma l’avvento dell’immagine -lo scanner (Cassen) è dell’inizio dei 50 e la gammacamera (Anger) della fine-mise i radiologi a proprio agio e si moltiplicarono nei loro centri le sezioni scintigrafiche. Questo contribuì potentemente alla diffusione pratica della disciplina, ma ingenerò in parecchi l’equivoco – avrebbe avuto conseguenze lontane- di ritenere che la medicina nucleare non fosse altro che una variante di diagnostica per immagini.
Tutto ciò avveniva in strutture prevalentemente universitarie, dirette da luminari della Medicina Interna o della Radiologia ed i rapporti fra le due comunità non erano sempre idilliaci (diciamo sottovoce che non lo erano quasi mai…). Non è che questi Baroni operassero direttamente con i radionuclidi, ma seguivano attentamente l’opera dei collaboratori cui li avevano affidati (valenti e competenti, ma pur sempre vassalli) e, consapevoli che qualcosa di importante stava maturando, sentirono ad un certo momento la necessità di dare alla luce la Medicina Nucleare, anche allo scopo di affermare il proprio diritto di proprietà. Questo avvenne nel 1956: e se dovessi indicare l’anno decisivo per la crescita e l’organizzazione della nostra disciplina non avrei dubbi nell’ indicare proprio questo, per i molti ed importanti aspetti che ora vedremo.
La prima mossa la fecero i radiologi. Nell’aprile 1956, al XIX Congresso della SIRM (Società Italiana di Radiologia Medica) la Società –poi Associazione- mutò denominazione divenendo SIRMN (Società Italiana di Radiologia Medica e Medicina Nucleare). La nostra disciplina entrava così nella “ragione sociale” della Ditta. Artefice della svolta fu Luigi Turano, Ordinario di Radiologia a “La Sapienza” di Roma e, all’epoca, Presidente della SIRM. Turano era Barone quant’altri mai; dopo la scomparsa così l’ha ricordato un allievo, Tricomi: “Uomo di successo e di potere gestito con signorilità, che si trasformava subito in grinta al sospetto che qualcosa o qualcuno osasse intralciare i progetti suoi…”. Su “La Radiologia Medica”, organo ufficiale della SIRM dal 1913, Turano motivò la svolta con queste parole: “Si è fatta strada, nel mondo medico biologico, la dizione, non del tutto esatta (sic!) di Medicina Nucleare…La decisione…vale ad affermare il diritto storico dei radiologi ad interessarsi alla medicina nucleare odierna che, come è noto, è figlia legittima della radiologia”. Una affermazione di paternità per lo meno azzardata: salvo che nel caso di Busto (alla fondazione di quel centro partecipò ampiamente anche un radiologo, il Prof. Picchio) i centri sorti fra il 50 e il 53 furono tutti promossi da internisti (nell’ordine: 1950, Torino, Endocrinologia del Mauriziano; 1952, Cliniche Mediche di Torino e di Genova; 1953, Cliniche Mediche di Pisa e di Firenze). Il “Centro Isotopi ed Alte Energie” dell’Istituto di Radiologia di Turano – uno dei primi e dei più importanti in Italia – fu inaugurato il 26 giugno 1956. Si deve ritenere una coincidenza che solo due mesi prima Turano avesse inserito la Medicina Nucleare nell’intestazione della Società da lui presieduta? Non lo credo proprio.
Gli internisti non potevano non reagire alla sfida e lo fecero alla grande. Il 30 settembre 1956 i più bei nomi della Medicina Interna italiana, riuniti a Pisa:
- fondano, presso il notaio Gambini, la Società –poi diverrà anch’essa Associazione- Italiana di Biologia e Medicina Nucleare (SIBMN);
- inaugurano il primo congresso della neonata società (Pisa, 30 settembre-1 ottobre);
- varano, come organo della Società, una Rivista Scientifica, “Minerva Nucleare” il cui primo numero uscirà poco dopo, nel gennaio 1957; essa è la progenitrice, attraverso vari cambi di denominazione (non tutti felici) dell’attuale Quarterly Journal.
Ospite e promotore di questi avvenimenti era il Clinico Medico di Pisa, Gabriele Monasterio: e l’atmosfera dell’epoca è brillantemente dipinta da queste sue parole: “La base dottrinaria che è fondamentale per l’impiego dei radionuclidi in medicina nucleare è sostanzialmente estranea all’interesse e perfino alla “forma mentis” del radiologo. Ed infatti il progresso realizzato nella medicina nucleare è dovuto in massima parte a medici, biologi, fisici e solo in piccola parte a radiologi”. Questa recisa affermazione sembra altrettanto azzardata quanto quella di Turano. Anche i radiologi hanno dato molto e basti un nome per tutti: quella di Aldo Perussia, del quale ho parlato nella precedente puntata. Il suo ampio trattato, “Medicina Nucleare” fu pubblicato nel 1954, quindi sei anni prima di quello di Monasterio-Donato, che è del 1960. Fu il primo Professore Ordinario (nel 1963) e fondò nel 1965 la prima Scuola di specializzazione della disciplina (la seconda nacque a Pisa nel 1967 ad opera di Monasterio e la terza, nello stesso anno, a Firenze diretta da Lunedei). Il CURAMN a Varese, da Lui diretto, fu una fucina di medici nucleari di grande valore ed avvenire.
“Minerva Nucleare” è stata non soltanto una delle prime riviste nata nel mondo (il Journal of Nuclear Medicine americano, nostra attuale Bibbia, è nato sei anni dopo), ma anche una grande Rivista, splendidamente diretta a Torino da Pio Bastai, il Clinico cui spetta anche il merito di aver installato nel suo Istituto, primo in Italia, un betatrone per usi medici. Bastai ebbe l’apertura mentale di chiamare a condirigerla non solo internisti (Monasterio, Antognetti, ecc.), ma anche E. Benassi, Ordinario di Radiologia a Torino, e di inserire nel suo staff operativo anche altri radiologi. Formò un Advisory Board con i maggiori del mondo: Hevesy (sempre lui), Nylin (Presidente della Società Europea di Cardiologia e pioniere della cardiologia nucleare), il grande Tubiana (Direttore dell’Istituto Gustave Roussy a Villejuif) e poi ancora Fallot, Jammet, Joyet, Marinelli, Thode, Maurer, McFarlane. Costoro anche scrivevano sulla Rivista, giungendo (incredibile!) a far tradurre i loro lavori in italiano. Vi fosse allora stato un Impact Factor, “Minerva Nucleare” l’avrebbe avuto altissimo, data l’audience internazionale di cui godeva. Pubblicai un breve lavoro sul terzo numero e ricordo mi fu chiesto di redigere l’abstract in italiano, inglese, francese e tedesco!
Ma la Rivista non era soltanto scientifica: era anche la “voce” della medicina nucleare, perché pubblicava resoconti dettagliati di tutto ciò che avveniva in Italia e nel mondo (mi sono stati utilissimi per redigere queste note).
Interessantissimo è, ad esempio, il resoconto della prima grande assise internazionale tenuta in Italia, le “Riunioni Internazionali di Medicina Nucleare” che si svolsero a Torino dal 5 al 7 giugno 1957, indette dalla SIBMN con la collaborazione dell’Atomic Energy Commission-USA. Venne il grande Hevesy, che ricevette la laurea ad honorem dell’Università di Torino (mai onore fu più meritato) e pronunciò la lettura inaugurale. Dalla quale apprendiamo, con stupefazione, che il principio del “rinnovamento dinamico dei costituenti corporei” gli era stato ispirato da San Tommaso d’Aquino! Lascio la parola ad Hevesy: “I beg you to permit me to read the statement made in the thirteenth century by St. Thomas of Aquino: The identity of the body –St. Thomas prints out– is not dependent on the persistence of the same material particles; during life, by the process of eating and digesting the matter composing the body undergoes perpetual change”. La faccenda andò così: qualcuno aveva chiesto a San Tommaso: “Ma come fa, il giorno del giudizio, a risorgere nella carne uno che è stato mangiato dai cannibali?” Dopo averci pensato su, il Santo diede, nel Duecento, una risposta esatta anche scientificamente: la nostra identità fisica non dipende dalla persistenza delle particelle materiali che formano il nostro corpo, perché esse vengono continuamente rinnovate: quindi il divorato dai cannibali verrà in quel giorno, come tutti gli altri, rifatto con particelle nuove, o disponibili al momento o create apposta. E poi parlano di oscuro Medioevo!
Il programma delle tre giornate congressuali internazionali è un buon specchio della medicina nucleare dell’epoca e vale la pena di accennarvi.
La prima giornata, dedicata alla diagnostica, comprendeva tre relazioni (di Tubiana, Costa e Joyet) sul metabolismo iodico e lo studio della funzione tiroidea. Due relazioni erano dedicate allo studio di altri metabolismi: quello delle proteine (McFarlane) e quello lipidico (Garattini-Paoletti). Una relazione, infine –quella di Donato- aveva per tema la cardioradiografia.
La seconda giornata, dedicata alla terapia, è sorprendente: vi è una sola relazione sull’impiego di radionuclidi “non sigillati” (Muller: infiltrazione di 198-Au colloidale per la terapia del Ca.mammario), mentre un’altra è sulla telecobaltoterapia e ben quattro sull’uso terapeutico del betatrone. Quindi era ancora ampiamente accettato che l’impiego di radionuclidi “sigillati” e delle alte energie rientrasse nel campo di interesse e di applicazione della Medicina Nucleare.
La terza giornata era dedicata ai problemi di dosimetria e di radioprotezione; argomenti, soprattutto il secondo, all’avanguardia, data l’epoca. Tanto più che l’attenzione era focalizzata sul controllo delle contaminazioni (Polvani) e sulle responsabilità protezionistiche del medico (Franchini): temi ancor oggi attualissimi.
Nonostante fosse della SIBMN, “Minerva Nucleare” dedicò adeguato spazio anche al primo Convegno tutto di medicina nucleare organizzato dalla SIRMN. Che fu a Cagliari, ai primi di maggio del 1958. Il gruppo di Busto vi riferì sui loro otto anni di esperienza terapeutica con 131I, 32P, 198Au; C. Biagini tenne un ampia relazione titolata: “Uso dei radioisotopi come traccianti in radiologia clinica”. Sì, avete inteso bene: non in “Medicina Nucleare”, in “Radiologia Clinica”! Ma ancora sorprende, come già per le “Giornate Internazionali”, che la maggior parte delle relazioni nel Convegno si ripartisse fra l’impiego della telecobaltoterapia e quello del betatrone e dell’acceleratore di Van de Graaf.
Un altro avvenimento del 1956 importante per la crescita della medicina nucleare fu la fondazione della SORIN da parte della Fiat e della Montecatini: la Ditta venne inaugurata nel giugno 1956 a Saluggia, installò un reattore nucleare e diede inizio alla produzione italiana di radionuclidi e radiofarmaci. Prima ci si forniva ad Harwell, il centro inglese che aveva iniziato ad esportare radionuclidi già dal 1948, divenendo presto il più importante in Europa. Harwell forniva non solo radionuclidi prodotti in proprio, ma anche radiofarmaci più complessi messi a punto nel “Radiochemical Center” di Amersham . L’industria italiana aveva già messo a punto i mezzi per utilizzare al meglio queste sostanze: proprio in quegli anni due aziende, la Società Elettronica Lombarda (SELO) e la Italelettronica venivano fondate da due intelligenti imprenditori: l’Ing. Terra a Milano e l’Ing. Casali a Roma e cominciarono a produrre strumentazione dedicata alla medicina nucleare, anche con la fattiva e creativa collaborazione di pionieri medici della disciplina, come Ivo Baschieri. Queste aziende, con in aggiunta quanto prodotto in campo medico nucleare da costruttori prevalentemente orientati alla radiologia, come l’Ing. Arturo Gilardoni, non solo sopperivano al mercato interno italiano, ma davano anche luogo ad una fiorente esportazione, perché la loro produzione nulla aveva da invidiare qualitativamente alla migliore straniera (Picker, Nukab, GE, ecc.) e poteva anche superarla. Gilardoni giunse, anni dopo, a porre sul mercato una sua gammacamera e la Ditta Laben di Milano a produrre uno dei primi sistemi computerizzati per la gestione dello strumento e la elaborazione dei dati e delle immagini. Nei primi anni 90 la SELO mise a punto un tomografo cerebrale dedicato (il CERTO) capace non solo di un ottimo imaging ad alta risoluzione, ma anche di quantificare in ml/min/100g i flussi ematici regionali, mediante 133Xe.
Oggi siamo tornati alla dipendenza dall’estero, sia per quanto riguarda i radiofarmaci, che le apparecchiature: e la globalizzazione avrà pure le sue leggi, ma la cosa, per chi ha vissuto quegli anni, non è certo entusiasmante.
Il 1956 fu anche l’anno nel quale la medicina nucleare entrò nelle aule universitarie. Il primo insegnamento fu istituito a Bologna e ne fu titolare G. Tori, rapidamente seguito da parecchi altri negli anni successivi (1958, A. Perussia; 1959, L.Turano; 1960, P. Cignolini; 1963, F. Fossati; 1963, A. Romanini; 1963, G. Giovannelli; 1964, S. Greco). Questi insegnamenti nel Corso di laurea in Medicina avevano delle caratteristiche in comune: erano facoltativi, tutti promossi da Radiologi e tutti conferiti per incarico (naturalmente il sottinteso era: questa disciplina ancillare la si insegni pure, ma o lo facciamo noi stessi, ordinari della disciplina “madre”, o la affidiamo ad un incaricato che dipende da noi) ed erano denominati, curiosamente, “Fisica Nucleare applicata alla Medicina”. Questo perché quando l’Ordinario di Radiologia di Bologna, Gian Giuseppe Palmieri (più Granduca che Barone: alto, asciutto, rigorosamente in abito da sera alle cene congressuali, oratore elegante e forbito) concepì il primo corso per affidarlo a Tori, lo propose alla Facoltà chiamandolo di “Radiobiologia”. La Facoltà approvò, ma il Consiglio Superiore della Pubblica Istruzione, Sezione prima, dopo aver esaminato contenuto e programma, ebbe delle riserve sul nome e fece sapere che non di radiobiologia si trattava, ma di un qualcosa di innovativo per il quale veniva suggerita, come più adatta denominazione, quella di “Fisica Nucleare applicata alla Medicina”. E questa fu adottata per tutti gli altri fino al 1964 e all’insegnamento istituito da Greco a Catania, finalmente chiamato di “Medicina Nucleare”. Cosa era avvenuto? Che il Consiglio Superiore della Pubblica Istruzione aveva fatto marcia indietro ed emesso la pronuncia del 31/1/1963 con la quale ingiungeva: “…le Facoltà provvedano al più presto a modificare l’indicazione statutaria con altra più aderente allo specifico ambito didattico e scientifico quale è quella, ad esempio, di Medicina Nucleare”.
E’ con questa delibera che il nome che ci è tanto caro, Medicina Nucleare, è entrato ufficialmente nei nostri ordinamenti (anche se già era usato prima).
Per giungere ai Professori Ordinari di Medicina Nucleare ce ne è voluta, però! Quasi vent’anni, da quel 1956. Se infatti prescindiamo dal caso particolare di Aldo Perussia (già Ordinario nel 1963: certamente per i suoi grandi meriti, ma anche perché figlio di Felice Perussia, uno dei padri della radiologia italiana) si è dovuto attendere il 1975 quando, dopo lunghe discussioni, ne sono stati creati quattro in un colpo solo: e per non far torto a nessuno, due di estrazione radiologica, U. Meldolesi e G. Blandino e due di origine internistica, F. Grandonico e O. Ferrini. Anche nei decenni successivi gli Ordinariati di Medicina Nucleare purtroppo sono stati sempre istituiti con il contagocce, rispetto a quelli di altre discipline.
Alla fine di quel fatidico 1956 anche lo Stato italiano si accorse dell’esistenza della Medicina Nucleare. E credo di poter dire che questo fu merito della SIBMN. Essa aveva chiesto, per il suo primo Congresso, il patrocinio del Consiglio Nazionale per le Ricerche Nucleari (CNRN: poi diventato CNEN, poi ENEA). Il Senatore Prof. Focaccia, Presidente del CNRN, non solo lo concesse ma inviò un proprio illustre componente, il Prof. Mario Ageno (il fisico nucleare allievo di Fermi, che fu Direttore dei Laboratori di Fisica dell’Istituto Superiore di Sanità e Professore di Biofisica dell’Università di Roma) a pronunciare un saluto ed a seguire i lavori per riferirne al Comitato. Ai giorni odierni è invece più facile che dalle Autorità giungano telegrammi che scusano le assenze “per imprescindibili impegni istituzionali”. Ageno raccolse l’appello di Monasterio che nel discorso inaugurale del Congresso lamentava: “La Medicina Nucleare è priva di una veste ufficiale nel nostro Paese”, anche se “…pur ignorata ufficialmente, è, per fortuna, una realtà viva ed operante nei suoi laboratori scientifici”; chiedeva quindi che “venisse istituita presso il CNRN una Sezione di Biologia e Medicina Nucleare, che organizzi in Italia la ricerca nucleare nel campo biologico e medico” anche allo scopo “della preparazione di coloro che vogliano usare le nuove metodologie, la quale soltanto può garantire che le indagini vengano svolte correttamente e, quindi, utilmente e senza alcun nocumento”.
Con una rapidità che va segnalata alle Autorità d’oggi il CNRN già in dicembre creò una “Commissione di Studio per l’applicazione dei radioisotopi” con il compito di promuovere ed organizzare Corsi Nazionali di addestramento e perfezionamento, a vario indirizzo (fisico, chimico, biologico, medico) per far conoscere e praticamente insegnare le tecniche radioisotopiche. La Commissione era composta da Monasterio, Bastai, Fieschi, Turano, Vallebona, Polvani. Si noti la simmetria, specchio dei tempi: i primi tre erano Clinici, gli altri tre Radiologi. Dato il carattere un po’ vivace di Turano e Monasterio (l’abbiamo visto prima) immagino che in questa Commissione fossero soprattutto loro a “reggere il mestolo”. Il sospetto si acuisce considerando che il “I° Corso Nazionale per le applicazioni dei radioisotopi in Medicina” fu istituito nel 1957 proprio presso la Clinica medica di Monasterio a Pisa, mentre il successivo “II° Corso Nazionale per le applicazioni mediche della energia nucleare” si tenne nel 1959 e si svolse, indovinate un po’? A Roma presso il “Centro radioisotopi” nell’Istituto di Radiologia del Prof. Turano. Entrambi i Corsi furono poi replicati negli anni successivi.
Si rimane stupiti, leggendo regolamenti e programmi, di quanto fossero ammirevolmente organizzati questi Corsi. Intanto erano ben dotati economicamente: l’Italia allora credeva nello sviluppo del nucleare ad usi civili e vi investiva parecchio (poi sappiamo come è andata a finire…). Gli allievi erano a “numero chiuso” (da 10 a 20) e scelti dopo accurati esami di ammissione. Se bisognosi e/o meritevoli fruivano di generose borse di studio del CNRN: 250-350000 Lire erano allora una cifra favolosa. I programmi comprendevano una “full immersion” di lezioni ed esercitazioni sia al mattino che al pomeriggio per più mesi consecutivi: quattro mesi a Pisa e tre a Roma. A titolo di confronto, ricorderò che nell’ “Isotope School” di Harwell si tenevano corsi di quattro settimane e che il principale corso americano, quello presso la fondazione Mayo a Rochester nel Minnesota, durava tre mesi. Dai Corsi italiani si usciva veramente ben preparati: ed essi ebbero una parte assai importante nella formazione pratica della comunità medico nucleare, perché le Scuole di Specializzazione, come si è detto, erano ancora di là da venire.
Con tutti questi avvenimenti erano divenute molte le occasioni (frequentazione dei Congressi, dei Corsi, di qualificati Centri italiani e stranieri per perfezionamento pratico, ecc. ) per i medici internisti ed i medici radiologi che si occupavano di radioisotopi di conoscersi, frequentarsi, identificare la particolare “mission” (oggi si dice così…) della medicina nucleare e cominciare a concepire sé stessi come medici nucleari. Fu un autocoscienza raggiunta a tappe: all’inizio, io, per esempio, pur avendo un “penchant” per i radiofarmaci (forse derivante dall’essere stato fino alla laurea interno dell’Istituto di Farmacologia del Prof. Trabucchi, raccogliendovi, oltre che la fidanzata, anche qualche esperienza di radiobiologia) pensavo di essere solo un radiologo, punto e basta. Poi si cominciò a parlare di medici nucleari di estrazione radiologica o di estrazione internistica. In questa fase non mancarono battibecchi e dissensi fra le due categorie di “estratti”: ma, salvo casi particolari, mai con quella virulenza ed acrimonia che in talune occasioni –soprattutto i concorsi- caratterizzava gli scontri dei nostri Capi. Stava emergendo una coscienza medico nucleare in comune.
Mentre questa differenziazione andava attenuandosi, ne nasceva però un’altra, quella fra ospedalieri ed universitari, dovuta al progressivo espandersi della medicina nucleare ospedaliera con relativa diminuzione d’importanza di quella universitaria, dapprima egemone. Una distinzione che è stata anche causa di turbamento nella nostra vita comunitaria, non sempre evitato dall’alchimia dell’alternanza nella distribuzione delle cariche, messa a punto per prevenirlo. Quando per esempio nel 1985 fu eletto Centi Colella alla presidenza della SIBMN, vi fu in Assemblea un mezzo tumulto, ed ho già accennato come esso fu energicamente dominato da Gian Luigi Turco, che la presiedeva. E non era dovuto a riserve sulla persona (giustamente Centi Colella è stato premiato con la nomina a Socio Onorario nel recente Congresso di Torino) e neppure al fatto che fosse in origine un radiologo. E’ che era venuto meno il sacro “principio dell’alternanza”: ad un universitario succedeva un altro universitario. Siccome di questa fonte di dissensi vi sono ancor oggi tracce, dico che sarebbe ora di finirla. Se uno lavora in Ospedale od in Università, che differenza c’è, in fondo? Sempre medico nucleare è, e ben altre minacce incombono ai confini.
Conoscersi, e riconoscersi, significa anche identificare necessità e problemi in comune. Ed uno fra tutti allora primeggiava: la necessità di una autonomia operativa nella propria attività e delle proprie strutture; perché il vassallaggio, anche quando dorato, non piace a nessuno. Ma i Servizi autonomi di medicina nucleare stentavano a nascere, ahimé! Ho raccontato in precedente puntata che il primo nato come tale, con bando primariale, fu quello di Brescia, nel 1967. Quindi ben 11 anni dopo che la SIRM era diventata SIRMN e che era stata fondata la SIBMN: ciò significa che chi reggeva le Società amava sì la medicina nucleare, ma non ardeva affatto di impazienza a che sorgessero strutture operative autonome ed alternative alle proprie.
E se l’interesse professionale era in primo piano, non meraviglia che la prima struttura che raccolse ed unificò medici nucleari dei due versanti non fu una Società, ma il Sindacato Nazionale Medici Nucleari (SNMN), fondato a Firenze il 28 maggio 1968 presso il Notaio G.Pampaloni da F. Grandonico (il promotore), M. Legnaioli, R. Masi, G. Cappelli, L. Salvini, S.Viola, F. Nannicini.
La nuova organizzazione fu accolta senza entusiasmo dalle società scientifiche. Il SNMN si rivolse alla SIBMN per cercare di sollecitarne l’interesse ai problemi sindacali: ma –come scrisse Luciano Semprebene che fu Presidente del sindacato dopo Lin- “sembrava si volesse inquinare la purezza scientifica della Società”. Quanto alla SIRMN essa aveva già un suo sindacato, perché ogni iscritto alla Società era, con quota onnicomprensiva, anche iscritto d’ufficio al Sindacato Nazionale Radiologi: un collateralismo che cessò solo nel marzo 1990.
Interessante, perché dipinge la situazione dei medici nucleari di allora e le limitazioni pratiche poste alla loro specifica professionalità, è il programma d’azione del Sindacato, messo a punto nella prima Assemblea che si svolse il 23/6/1968 e nella quale la Presidenza fu conferita a Sergio Lin, che la tenne fino al 1981:
- Definizione di Medicina Nucleare (a 20 anni dalla entrata in funzione del primo centro e a 12 anni dalla nascita delle Società, può sorprendere che si avvertisse ancora questa necessità: ma si veda la seconda puntata di questa storia, intitolata “Alla ricerca di una identità”);
- Interventi presso Ministeri, Enti pubblici, ecc. per il riconoscimento normativo ed economico dei medici nucleari;
- Modifica dell’Art. 97 del DPR 185/64 in modo che sia consentita ai medici nucleari la terapia metabolica con radionuclidi;
- Adozione della denominazione “Servizi di Medicina Nucleare” in luogo di dizioni come Reparti, Divisioni, Sezioni;
- Inserimento della disciplina “Medicina Nucleare” nell’elenco delle specialità per i concorsi ospedalieri;
- Promozione dell’autonomia dei Servizi di Medicina Nucleare facendo opposizione al Sindacato Radiologi che ne propone la direzione al Primario Radiologo o al Primario Radioterapista;
- Protesta contro il mancato inserimento dei medici nucleari nella Commissione per la messa a punto delle norme delegate per gli ordinamenti interni degli ospedali.
Chiaramente il punto 6 anticipava uno scontro fra SNMN e SNR: una prospettiva non allettante, perché il Sindacato Radiologi era potente (4000 iscritti), politicamente ben inserito e guidato sul campo da un massiccio Condottiero, Peppino Garraffa, che assomigliava molto nel fisico, e fors’anche nel carattere, a Sharon. Poiché il SNMN fu ammesso, in accoglimento della sua richiesta, alla Commissione di cui a punto 7, lo scontro avvenne nel 1969 proprio sul terreno delle Leggi Delegate Ospedaliere, e fu scontro duro. Si sperava nell’autonomia dei Servizi; ma l’Art. 30 del DPR 128 uscì così formulato:
“…allorché il piano regionale prevede un Servizio di Medicina Nucleare questo può (sic) essere organizzato come servizio autonomo o come servizio aggregato a quello di radiologia…omissis…in tutti gli altri ospedali nei quali si faccia uso di radionuclidi non sigillati, il loro impiego è sotto diretta responsabilità del Primario Radiologo”.
Mezza vittoria o mezza sconfitta? L’assemblea del SNMN svoltasi dopo i fatti abbracciò la seconda ipotesi, dichiarando, un po’ malinconicamente, che: “…prende atto dell’impegno del SNMN in questa vicenda caratterizzata dall’impatto con un SNR già politicamente organizzato e influente sulle decisioni ministeriali che, con costante prevaricazione, si è opposto alla completa autonomia della Medicina Nucleare, nonostante i tentativi portati avanti dal Presidente Lin con l’appoggio dei colleghi di estrazione radiologica volti a realizzare un avvicinamento dei due sindacati”. Questi colleghi –io fra loro- erano infatti in imbarazzo: essendo iscritti ad entrambi i sindacati, in quanto membri della SIRMN, assistevano, per così dire, a una lotta “in famiglia”. I medici nucleari ebbero comprensione ed appoggio anche da un Radiologo, il Prof. Bompiani, docente a “La Sapienza” di Roma. Era un gran galantuomo, purtroppo immaturamente scomparso, e merita di essere ricordato.
A distanza di tempo, è giusto sottolineare anche la “mezza vittoria”: per la prima volta compariva la dizione “Servizio di Medicina Nucleare” in una legge dello Stato.
Il SNMN era un manipolo di valorosi (i partecipanti alla prima Assemblea erano 42!) che non esitava a sfidare i giganti. Nel 74- 75 se la prese con l’AIPAC (Associazione Italiana Patologi Clinici) per affermare il diritto esclusivo dei medici nucleari all’effettuazione delle indagini radioimmunologiche (RIA). L’AIPAC contrattaccò affermando che il RIA era una metodica e non una branca specialistica e che i Servizi di M.N. sul territorio nazionale erano troppo pochi per far fronte alla richiesta. Ne nacque il famoso Decreto che consentiva l’espletamento del RIA sia nei laboratori specializzati di Chimica Clinica che nei centri di Medicina Nucleare. Una formulazione alquanto ambigua, della quale si sono viste più tardi le conseguenze. Ma meno male che la battaglia fu scatenata: mi è capitato più tardi di vedere, al Consiglio Superiore di Sanità, la prima bozza del Decreto e la Medicina Nucleare non era neanche nominata!
Ma la situazione era destinata a mutare e ci pensò lo Stato. Perché man mano che la medicina s’andava statalizzando, con l’istituzione del SSN, la Parte Pubblica assumeva un ruolo preminente nelle trattative, soprattutto per quanto riguardava i problemi della dipendenza ospedaliera. Ed essa prediligeva, nelle trattative, i grandi sindacati di categoria (ANPO, ANAO, CIMO, ecc.). Alla “verifica dei numeri” il SNMN risultava soccombente e, alla lunga, gli rimase solo il piccolo settore del convenzionamento esterno. Occorreva unire le forze e la logica spingeva ad un abbraccio con il SNR, perché in fondo era molto più quello che univa di ciò che divideva e, d’altra parte, il SNR andava progressivamente svincolandosi dalla SIRMN. Si cominciò con la formulazione di protocolli di intesa e la costituzione di organi stabili di raccordo: il “Gruppo di osservazione Sindacale”, coordinato da U. Meldolesi e composto da L. Semprebene (Presidente SNMN), R. Pinto (Segretario SNR) e G.F. Camuzzini (Coordinatore Delegati Regionali SIBMN) nacque il 17/9/1988 a Maratea, nel corso di uno dei convegni su “La medicina nucleare nella pratica clinica” che periodicamente organizzavo in Basilicata allo scopo di promuovere la nostra disciplina in quella regione. Venne poi, nell’ottobre 1988, conferita delega al SNR perché rappresentasse anche il SNMN nelle trattative a livello ministeriale. Si finì –ed era lo sbocco inevitabile- con il confluire in un unico sindacato: il che avvenne solo nel 1990, con la costituzione del Sindacato Nazionale dell’Area Radiologica, che assicurava alla medicina nucleare una adeguata rappresentanza a livello Co-segretariale, nel Consiglio direttivo e nelle pagine della rivista “Il Radiologo”. Così il SNMN cessò di esistere: ma ho tenuto ad accennare alla sua storia perché certamente non è stata ingloriosa e persone come Lin e Semprebene, che tanto hanno dato, non devono essere dimenticate.
Ma torniamo alle Società scientifiche, che abbiamo lasciato al momento della loro fondazione, per vedere come dalla dicotomia SIBMN-SIRMN si sia giunti all’attuale unità.
La SIBMN ha prosperato per tutta la sua vita all’ombra della Torre Pendente, perché a Pisa era la sede sociale e veniva tenuta la maggior parte dei Congressi, che regolarmente si concludevano con una cena (che non era un granché) al Grand Hotel Duomo. Per quasi 20 anni la Società è stata saldamente in mano ai Baroni Clinici; nell’ordine i Presidenti furono: P. Bastai, 1957-63; L.Antognetti, 1964-69; G. Monasterio,1970-72; A. Fieschi, 1973-75. La svolta si è avuta con la lunga (1976-80) presidenza di Luigi Donato “il Grande”: lo chiamo così perché forse è stato il più grande dei medici nucleari e comunque è stata grandissima la mia ammirazione per Lui. Clinico egli stesso –ha lasciato da poco, per limite d’età, l’Ordinariato di Clinica Medica a Pisa- egli una volta si autodefinì “Clinico venuto dalla Medicina Nucleare”: un percorso opposto a quello di tutti gli altri che giungevano alla medicina nucleare dalla clinica o dalla radiologia. Si dedicò sul campo, con energia e passione, alla ricerca medico nucleare e alla organizzazione pratica della nostra disciplina ed è molto per merito suo se dopo di lui i presidenti della SIBMN furono tutti, fino allo scioglimento della Società, medici nucleari a tempo pieno. Anche qui nell’ordine: R. Masi, 1981-83; G.L. Turco, 1983-85; A. Centi Colella, 1985-87; M. Bestagno, 1987-89; G. Ferlin, 1989-90. E’ in questo periodo che la Società divenne punto di riferimento per tutti; molti medici nucleari della SIRMN, ed io fra loro, si iscrissero anche alla SIBMN, accolti senza preclusioni: io giunsi al Consiglio Direttivo, Centi Colella, che era con Turano, ne divenne presidente.
Nella SIRMN, invece, si mordeva il freno: alle nostre lamentele di contare poco, i Capi rispondevano: “Ma cosa vi lamentate a fare? Vi abbiamo anche messo nell’intestazione della Società!” Sta di fatto che nessun medico nucleare è mai diventato presidente della SIRMN, neppure il maggiore, Aldo Perussia, con tutti i suoi meriti, mentre, pur essendo la carica quasi un appannaggio di radiologi generali e radiodiagnosti, vi si è visto anche un radioterapista come C. Biagini.
La svolta si è avuta quando lo Statuto della SIRMN del 29 marzo 1974 permise la nascita di Sezioni che “…hanno carattere permanente e riuniscono soci che si occupano particolarmente di un ramo specializzato delle discipline radiologiche”. Quella di Medicina Nucleare è stata la seconda ad essere istituita (su una ventina che se ne formarono) il 2 febbraio 1975, per iniziativa di Ugo Meldolesi, che ne fu il primo Presidente. Dopo di lui vennero, fino alla confluenza nell’AIMN: F. Pigorini, 1979-83; G. Galli, 1983-87; G.L. Buraggi, 1987-89; G. Madeddu, 1989-90. La Sezione si mise subito ad organizzare i propri Convegni: io organizzai a Roma il II nel 1977 ed il IV nel 1982. Poiché questi Convegni si aggiungevano ed intrecciavano con quelli della SIBMN, si era creata una situazione scomodissima: si correva da una parte all’altra per sentire più o meno le stesse cose dette più o meno dalle stesse persone. Non c’è da meravigliarsi se la prima decisione che veramente unì tutti, e con sollievo, fu quella di tenere congressi unificati e biennali: il primo fu organizzato da Madeddu a Porto Cervo nel 1983 e festeggiato anche con sontuose cene a base di specialità sarde.
L’assemblea SIRMN del 2 giugno 1978 sancì che entravano di diritto nel Consiglio Direttivo della Società i “presidenti delle Sezioni di materie alle quali corrispondono diplomi di specializzazione e precisamente medicina nucleare e radioterapia” (si aggiunse poi anche la Fisica Sanitaria).
Così, quando divenni presidente della Sezione nel 1983, e il mio segretario era un certo Emilio Bombardieri, entrai per quattro anni nel Direttivo della SIRMN; sono anni che ricordo volentieri. Vi fui accolto fraternamente; partecipavo in piena parità a discussioni e delibere concernenti non solo la medicina nucleare, ma ogni argomento della radiologia e delle sue branche. Piacevole era anche il contorno. Io ero abituato alle spartane colazioni di lavoro del Direttivo SIBMN a Pisa: un panino e via. Quando poi si voleva scialare si andava alla sera tutti assieme in trattoria ed ognuno pagava il suo (a proposito: se l’Antica Trattoria Bruno, a porta Lucca, è rimasta quella di allora, mi sento di consigliarla: le cee, il baccalà, la ribollita sono un caro ricordo). Nella bella sede della SIRMN a Segrate, presso la 3M, camerieri in giacca bianca, cristallerie, menù con ogni ben di Dio…”Ma qui siamo proprio in un altro mondo!” pensavo.
Ma furono anche anni che credo siano stati utili alla medicina nucleare perché:
- essere inseriti nel Direttivo della SIRMN era un ottimo osservatorio per tener d’occhio cosa combinavano i radiologi e parare eventuali insidie. Difatti allora sorprese non ce ne sono state ed è una posizione che è un peccato aver perso;
mi si offerse l’occasione di rendere autonoma la Sezione. Infatti i radioterapisti minacciavano di andarsi se non veniva loro concessa un’autonomia. Fu accordata e la Sezione di Radioterapia divenne SARO (Sezione Autonoma di Radioterapia Oncologica). L’autonomia consentiva, per regolamento, di contrarre rapporti, anche federativi, con Società affini. Questo era anche più importante per noi che per i radioterapisti, dal momento che vi era la SIBMN. Chiesi quindi che lo stesso status venisse applicato anche alla Sezione di Medicina Nucleare. Incontrai delle resistenze: ad esempio non era d’accordo il radiologo a me più caro e vicino, il Prof. Attilio Romanini. Che amava la medicina nucleare, ma quelli che non erano d’accordo erano proprio i radiologi che più l’amavano e temevano che l’autonomia fosse un primo passo verso una “fuga” dei medici nucleari dalla SIRMN (non a torto: infatti la SARO stava evolvendo verso l’indipendente AIRO). Fui però aiutato dal Presidente SIRMN, Gianfranco Pistolesi, uomo di carattere particolare, ma di idee intelligenti e moderne. Nacque così, nel 1984, la Sezione Autonoma di Medicina Nucleare (SAMN): e la conseguita autonomia operativa permise di decidere, con la SIBMN, che i Presidenti partecipassero sempre ai Direttivi della Società consorella e che si facessero Direttivi congiunti per ogni questione importante. A questo scopo fu anche unificata la durata della presidenza: da quattro a due anni nella SAMN, come nella SIBMN. Questa immediata intesa fu possibile perché negli stessi anni furono presidenti della SIBMN Gianluigi Turco ed Antonio Centi Colella; entrambi cari amici e l’intesa con loro fu immediata.
Era così realizzata una unità operativa al vertice, toccò ai Presidenti successivi, Bestagno e Buraggi, realizzare la fusione delle strutture e delle attività. E non poteva esserci un’accoppiata migliore: la fantasia creativa di Maurizio, associata alla quadrata solidità di Gianluigi. Si cominciò nell’86-87 con il Corso Nazionale unificato di aggiornamento professionale continuativo Non era il primo corso di aggiornamento professionale: uno era già stato tenuto dalla SIBMN nel 1982 ed un altro indetto a Roma dalla SAMN nel 1984. Ma fu nella seduta congiunta dei Direttivi svoltasi il 21 gennaio 1986 che fu identificata in Gargonza la sede permanente per i Corsi di aggiornamento di dimensioni nazionali, interessanti entrambe le Società, affidando l’incarico organizzativo a U. Meldolesi e R. Masi, rispettivamente per la parte didattica e per l’organizzazione generale. Il primo si svolse a Gargonza a partire dal 18 ottobre 1987, ed in quel bel castello immerso nel verde fu più volte replicato, prima di passare a Forte dei Marmi.
Il biennio successivo fu particolarmente fecondo: fu congiuntamente varato uno “Schema tipo” dei requisiti minimi strutturali, rivedendo ed ampliando un precedente documento; fu elaborato –non era facile- un Nomenclatore-tariffario di tutte prestazioni medico-nucleari; furono messi a punto i primi protocolli per la verifica e revisione di qualità; furono unificati i Delegati Regionali in una rete affidata al coordinamento di G.F. Camuzzini; fu caldeggiata ed attuata (1988) la formazione di un Comitato di Coordinamento dei Cattedratici di Medicina Nucleare nell’ambito del Collegio dei Professori di Area Radiologica; fu favorito ed aiutato l’avvicinamento fra SNMN e SNR di cui ho già parlato: e stavolta le Società, prima abbastanza indifferenti ai problemi sindacali, vi ci si impegnarono seriamente, riconoscendo che la tutela della professionalità non poteva non estendersi anche alle questioni economico-normative (vedi il verbale dei Direttivi congiunti del 9/10/89). E il felice biennio si concluse con la nascita, nel gennaio 1989, di un organo congiunto di informazione, il “Notiziario di Medicina Nucleare”, voluto soprattutto da Bestagno ed affidato alle capaci mani di Remo Masi, che mirabilmente lo diresse fino alla Sua scomparsa.
Ormai tutte le attività erano unificate, ma rimaneva un grosso problema: a chi era opportuno affidare il compito di rappresentare la Medicina Nucleare presso le Autorità statali e regionali e all’estero? Alla SIBMN, perché aveva un maggior numero di soci, o alla SAMN che fruiva del potente appoggio della SIRMN? Poiché non tutti erano d’accordo di sciogliere entrambe e costituire una Società unica, si pensò ad una Federazione, con compito, appunto, di rappresentanza professionale. E al Congresso congiunto di Palermo nel maggio 1987 venne varata la FIMN (Federazione Italiana di Medicina Nucleare) affidandone la Presidenza ad Ugo Meldolesi: “…per una rappresentanza unica della medicina nucleare in campo nazionale ed internazionale sui problemi di tipo organizzativo e professionale” . A questo punto, siccome SIBMN e SAMN non erano state sciolte, si era formata una Trimurti di Società, più il Sindacato: una organizzazione davvero troppo complessa per una comunità relativamente piccola. Come Delegato Nazionale presso la Società Europea ero nominato dalla SIBMN; contemporaneamente ero presidente della SAMN e facevo parte del direttivo della SIRMN; del mio operato riferivo alla SIBMN, alla SAMN e alla FIMN. Quando in un Congresso –mi pare quello di Strasburgo- mi trovai a dover spiegare agli altri delegati la nostra organizzazione societaria mi guardavano con gli occhi sbarrati. In un suo scritto, Ferlin ha puntualizzato i difetti di quella che, nonostante le capacità e l’impegno di Meldolesi, non fu una felicissima esperienza: “…avemmo avuto molte occasioni per agire concretamente, ma certe realizzazioni sono state palleggiate fra le due Società, la Federazione e il Sindacato, con inevitabili ritardi, spesso dannosi, per la sovrapposizione e la confusione dei ruoli”. Vi era anche qualche vantaggio. Con così tanti organismi, un titolo o una carica erano assicurati a tutti o quasi. Me lo fece notare Giorgio Ferlin ad una cena societaria: “Guarda i tavoli, Guido. Siamo tutti o Presidenti, o Vicepresidenti, o Past-presidenti o almeno Coordinatori di qualche cosa. Forse a quel tavolo là in fondo, vicino alla porta, mi pare di notare uno o due medici nucleari semplici”.
Tutti si convinsero presto che occorreva un’unica Società ed il passo decisivo fu compiuto al Congresso unitario di Bologna nel 1989. Che è stato uno dei più importanti della nostra vita societaria, con novità che hanno fatto scuola; molte partorite dalla fertile immaginazione di Bestagno e realizzate dall’ottima organizzazione locale di A. Abbati. Come: la netta distinzione fra l’aggiornamento su grandi temi, affidato alle sessioni plenarie, e lo scambio e il confronto di informazioni originali realizzato con separate sessioni di comunicazioni orali e di poster, tenute in contemporanea, con numero ristretto di comunicazioni e tempi ed orari rigidamente prefissati; la sezione speciale affidata ai tecnici, una sessione di presentazione di casi clinici. Ed altro ancora, ma quello che qui interessa è che a Bologna si compì il passo decisivo verso l’unificazione, con la votazione, il 3 maggio 1989, della storica mozione: “L’Assemblea SIBMN riconosce la ormai inderogabile necessità di addivenire alla unificazione associativa dei medici nucleari italiani; chiede pertanto la costituzione di un’unica associazione di medicina nucleare:
- che faccia propri i fini statutari sia della SIBMN che della SAMN;
- che prosegua tutte le attività già poste in atto da dette Associazioni;
- che si ponga come unico rappresentante della Medicina Nucleare nel contesto scientifico e professionale nazionale;
pertanto dà mandato al C.D. di prossima elezione di preparare gli adempimenti formali per giungere alla costituzione della nuova associazione in tempi brevi, possibilmente entro il prossimo 1990, e contemporaneamente allo scioglimento della SIBMN, insieme con la SAMN, per confluenza nella Associazione neocostituita”. A questa mozione si unì, con voto unanime, anche l’assemblea dei Soci SAMN.
Il 29 giugno 1989, in una riunione dei Direttivi congiunti, fu nominata una Commissione incaricata di preparare lo Statuto della costituenda Società; e siccome nella buona sostanza è ancora quello, nonostante vari ritocchi (qualcuno serve anche oggi e l’AIMN si accinge a provvedere), è giusto ricordare i nomi dei componenti la Commissione: Ferruccio Fazio, Giorgio Ferlin, Remo Masi, Gianluigi Buraggi, Giuseppe Madeddu, Ugo Meldolesi, Luciano Semprebene.
Ma rimaneva un duro ostacolo: convincere i radiologi, nell’Assemblea del Congresso Nazionale della SIRMN, a sciogliere la SAMN e di conseguenza a rinunciare alla “N” tornando all’antica denominazione di SIRM. Erano prevedibili forti resistenze, anche se non mancava un accordo di massima con Carissimo Biagini, Presidente della SIRMN. Come radioterapista, non vedeva male una Federazione paritetica di Società rappresentanti le varie discipline dell’area radiologica, ed aveva pure stilato un progetto di Statuto. Questa Federazione la stiamo ancora attendendo: vi è, è vero, una Consulta dell’area, ma non è la stessa cosa. Il Congresso della SIRMN era previsto per il giugno 1990 a Torino: e toccava a Madeddu, divenuto presidente della SAMN dopo Buraggi, affrontare il cimento. Madeddu non era nelle migliori condizioni per rendersi simpatico ad una assemblea di radiologi, specie se anziani. Anche se presiedeva la SAMN era infatti di estrazione internistica e Direttore, all’epoca, dell’Istituto policattedra di Clinica Medica a Sassari. Come prevedibile, a Torino ci fu duello, ed aspro. Perché contro Madeddu scese in campo niente di meno che Pietro Cignolini, uno dei grandi padri della Radiologia italiana, il famoso inventore della chimografia, decano per età di tutti i radiologi. Ma lasciamo la parola a Madeddu:
“ Il Decano dei radiologi, impareggiabile oratore, salì sul palco con passo svelto e sicuro (era più che novantenne) e alzando la voce come in un crescendo Wagneriano, incitò i presenti a votare contro la nostra proposta e mi invitò perentoriamente a ritirarla”. Ma Madeddu seppe reggere il colpo sferrato da tanto avversario: “Gli applausi scroscianti, le esclamazioni di generale consenso ed il fragore che seguirono all’intervento del Prof. Cignolini mi misero di fronte alla realtà. Come quei soldati che realizzano che la battaglia sembra ormai perduta, ma che devono mantenere la posizione (ne va dell’onore) strinsi cavallerescamente la mano al Prof. Cignolini, salii sul palco e con grande emozione mi rivolsi ai presenti…”. L’intero discorso di Madeddu può essere letto sul numero di marzo 2000 del “Notiziario di Medicina Nucleare” e ne vale la pena. Fu un discorso abilissimo. Riuscì a convincere l’uditorio che la costituzione di una società unitaria ed autonoma non avrebbe significato isolamento o sradicamento della medicina nucleare dall’alveo delle scienze radiologiche. Anche mediante una buona dose di retorica, sparsa abilmente sull’uditorio al momento giusto: “A mio parere il tipo di rapporto fra i Medici Nucleari e la SIRMN è ravvicinabile a quello fra un genitore ed un figlio, l’unico amore che sia realmente assoluto e disinteressato. Ad un certo punto della vita il figlio, diventato grande, desidera avere una casa propria ed il genitore, pur a malincuore, ma allo stesso tempo con soddisfazione ed orgoglio nel vederlo fare i primi passi autonomamente, accetta questo distacco ben sapendo che il sentimento che li lega rimarrà immutato e ciascuno dei due potrà sempre contare sull’altro” (a questo punto immagino qualche radiologa con il fazzoletto agli occhi).
E Madeddu vinse: “Presi posto in attesa della sentenza che arrivò quando il Prof. Biagini, Presidente della SIRMN, constatato che nessun altro aveva chiesto la parola, mise in votazione la proposta. La vittoria ci arrise a grande maggioranza!!! In silenzio io e i medici nucleari lasciammo la sala per comunicare la buona notizia ai Colleghi non soci SIRMN che ci attendevano trepidanti”.
L’AIMN poteva nascere!
E l’AIMN nacque, esattamente nell’ Assemblea straordinaria congiunta dei soci SIBMN e SAMN, che si tenne a Venezia, nel pomeriggio del 10 ottobre 1990. Venne prima discusso ed approvato lo Statuto, articolo per articolo; ed alla fine (riporto dal verbale): “Ferlin ricorda che, approvato lo statuto, l’Associazione Italiana di Medicina Nucleare è formalmente fondata. L’Assemblea viene sciolta alle ore 19.15”.
L’atto legale fu stipulato pochi giorni dopo, il 5 novembre, a Pisa, alla presenza del notaio Gambini (ricordate? Trentaquattro anni prima nel suo studio era stata costituita la SIBMN).
L’AIMN fu retta nel 1990-91 da due Copresidenti, Ferlin e Madeddu; nel 1992 fu celebrato a Milano il primo Congresso della nuova Società e Giorgio Ferlin ne divenne il primo Presidente (Dia 65), con Ferruccio Fazio Vicepresidente e futuro Presidente.
Ai giovani che leggono queste note potrà sembrare strano che si fosse dovuto aspettare tanto, e per vie così complesse, per realizzare quello che alla comunità medico nucleare sembrava logico ed inevitabile già dai primi anni ’70, se non prima. Ma tant’è, la storia cammina sulle strade degli uomini, spesso tortuose e rallentate da vischiosità apparentemente incomprensibili. E quasi sempre la lentezza è l’unica alternativa allo scontro violento.
Il resto è cronaca contemporanea, che la maggior parte dei lettori ha vissuto e ben conosce. Superate le tempeste di Pesaro, l’AIMN è oggi in piena fioritura. A mia memoria, nessun Congresso nostro è stato imponente come il recente dell’ottobre 2006 a Torino, per numero di iscritti, di comunicazioni e poster ed appassionato interesse di una schiera di giovani.
Non mi attenterò a gettare uno sguardo sul futuro della medicina nucleare italiana e/o della Società. Non ho la sfera di cristallo. Se l’avessi, non la userei, perché di una cosa sono convinto: che chi cerca di scrutare nell’avvenire è sicuro di sbagliare. Il futuro non è mai come lo immaginiamo e riserva sempre delle sorprese. Avrei preso per pazzo chi, quand’ero giovane, mi avesse predetto che avrei visto la dissoluzione dell’URSS, il crollo della DC, il ritorno delle guerre di religione, la piena accettazione (fino alla glorificazione) dell’omosessualità, i prodigi della telematica. E questo avviene anche nel caso di campi specialistici e per previsioni a non lungo termine da parte di persone esperte. Nel discorso inaugurale del I° Congresso della SIBMN, Monasterio prevedeva, come importante sviluppo: “l’uso dei radioisotopi per l’indagine radiografica (il corsivo enfatizzante è suo) al posto dei comuni apparecchi a raggi X, che potrà consentire la costruzione di apparecchi facilmente portatili, di un peso poco superiore ai Kg 2, e l’esecuzione di nuove indagini radiologiche mediante l’introduzione della sorgente radioattiva nell’interno di cavità del nostro organismo, venendo il film impressionato dall’esterno”!
Nel corso della mia vita ho visto di volta in volta collocare il “grande futuro” della Medicina Nucleare nell’impiego degli indicatori positivi come il 67Ga, nella diagnostica con anticorpi monoclonali, nel RIA. Ora è il turno degli studi recettoriali e delle macchine ibride…chi vivrà vedrà e speriamo bene.
Posso quindi terminare qui queste note, che sarebbe presuntuoso chiamare “storia” anche se più volte così le ho definite. Sono il primo a rendermi conto che sono troppo intinte nei ricordi personali e che troppe volte ricorre la parola “io”. Ma era quasi inevitabile, poiché i miei 80 anni mi rendono uno dei pochi superstiti testimoni degli avvenimenti narrati. Sarò felice se le pagine che ho scritto potranno incuriosire qualche giovane e renderlo ancor più partecipe di quello che L. Mansi, nel suo ultimo Editoriale, chiama: “…l’edificio del nostro orgoglio, della nostra consapevolezza, della nostra appartenenza ad una grande Società e ad una splendida disciplina”. Se questo accadrà, rimarrò convinto di non aver scritto invano.
La scelta di accogliere. [Nenni, De Gasperi, Bonomi, Saragat, Calamandrei, Giangiacomo Feltrinelli, il generale Bencivenga, rifugiati nel Seminario Maggiore di Roma durante l’occupazione nazista negli anni 1943-1944]
di Carlo Badalà
Riprendiamo sul nostro sito alcuni brani da C. Badalà, La scelta di accogliere. I rifugiati al Laterano: l’attività del Pontificio Seminario romano maggiore e il ruolo della Santa Sede, in Ricerche per la storia religiosa di Roma, 12 (2009), pp. 287-360. Restiamo a disposizione per l’immediata rimozione se la presenza sul nostro sito non fosse gradita a qualcuno degli aventi diritto. I neretti sono nostri ed hanno l’unico scopo di facilitare la lettura on-line. Solo alcune note del testo sono state inserite on-line. Cfr. su questo stesso sito anche 4 giugno 1944, Roma è salva: il senso della neutralità di Pio XII (di A.L.), con notizie su Giuliano Vassalli e Pio XII. Sul nazismo, vedi anche la sezione Voci dalla Shoah e l’articolo La strada per Dachau dei cattolici tedeschi. Cronaca della persecuzione nazista, di Carlo Cardia [Chiese e nazismo], oltre che la sezione Storia e filosofia.
Il Centro culturale Gli scritti (8/12/2013)

Il carcere di via Tasso, come appare oggi: a pochi passi dal Seminario Romano Maggiore
pp. 292-293
Il numero dei rifugiati in Seminario raggiunse ben presto una quantità rilevante, soprattutto dopo la metà di ottobre, comprendendo persone di varie età e categorie, che si sentivano in pericolo e che, con motivazioni diverse, chiedevano protezione al riparo dello stemma pontificio.
La presentazione (scritta o verbale) da parte di un sacerdote, spesso un alto prelato, o di una personalità autorevole era abitualmente necessaria per essere accolti tra gli ospiti del Seminario. Il senatore Domenico Bartolini, ministro delle finanze del governo Badoglio, arrivò tra i primi, accompagnato da don Mario Di Sora, parroco di Santa Maria in Domnica alla Navicella. I politici dei partiti antifascisti invece, in genere, venivano inviati al Seminario da monsignor Pietro Barbieri, la cui abitazione in via Cernaia 14, presso i padri Maristi, era divenuta rapidamente un luogo di accoglienza temporanea e di riunioni clandestine. Meuccio Ruini, ad esempio, riferisce di essere stato accolto al Laterano per iniziativa di Barbieri e con il consenso del Vaticano; anche Pietro Nenni proveniva dall’abitazione di Barbieri. Il presidente del Comitato di liberazione nazionale, Ivanoe Bonomi, fu ospitato dapprima, dal 21 al 24 ottobre 1943, in un appartamento situato nell’area extra territoriale lateranense, adiacente alla cappella Corsini della basilica di San Giovanni, nel quale abitava la madre di monsignor Ronca; non sopportando l’isolamento, però, preferì lasciare quasi subito quel rifugio. Tuttavia pochi giorni dopo, il 7 novembre, tornò al Laterano, questa volta in Seminario, sapendo che lì non sarebbe stato isolato ma avrebbe trovato altri uomini politici. Bonomi specifica di essere stato esortato a mettersi al sicuro anche dalla Segreteria di Stato. Diverso è invece il caso di Alcide De Gasperi, che trovò accoglienza dapprima presso i responsabili di organismi che avevano sede nel Palazzo lateranense: il verbita tedesco padre Michael Schulien, direttore scientifico del Museo missionario etnologico, e Carmine Caiola, direttore amministrativo dei Musei lateranensi. Tuttavia, Caiola non aveva previamente avvertito le competenti autorità vaticane e perciò «si trovò in imbarazzo e ricorse a mons. Ronca perché lo accogliesse in Seminario».
Alla luce della documentazione e dei testi citati, è evidente che la Santa Sede conosceva almeno dal mese di ottobre 1943 l’attività di accoglienza svolta dal Seminario; in alcuni casi, anzi, proprio dal Vaticano erano state inviate persone affinché fossero ospitate. Si può essere certi che ne fosse a conoscenza anche il papa, poiché gliene avevano sicuramente fatto giungere notizia le personalità menzionate nel promemoria citato: il nipote Carlo Pacelli, che ricopriva la carica di Consigliere generale dello Stato della Città del Vaticano, il sostituto della Segreteria di Stato monsignor Montini, il cardinale vicario Marchetti Selvaggiani, il cardinale Nicola Canali, presidente della Pontificia Commissione per lo Stato della Città del Vaticano, l’ingegner Enrico Galeazzi, persona tra le più vicine a Pio XII fin da prima dell’elezione al soglio pontificio.
pp. 302-310
I rifugiati
«Io non ho e non ho mai avuto un elenco delle personalità che in quel periodo ospitammo nei locali del Pontificio Seminario Romano Maggiore» dichiarò Ronca nel 1964. Un elenco completo in effetti non esiste, ma ve ne sono alcuni risalenti ai primi mesi dell’occupazione tedesca, mentre non risultano nell’archivio del Seminario liste posteriori all’inizio di febbraio del 1944.
La documentazione non consente di stabilire il numero dei rifugiati nel Seminario romano se non con approssimazione. Palazzini ritiene che fossero circa duecento: se si intende il numero massimo di presenze ad una certa data, è certamente attendibile; se invece si considera il totale delle persone che vi hanno trascorso un periodo, lungo o breve, nei mesi dell’occupazione tedesca, il numero dovrebbe essere più elevato. Oltre al Seminario, vi erano persone rifugiate anche negli altri edifici dell’area extraterritoriale: il Pontificio Ateneo lateranense, il palazzo dei canonici di San Giovanni, il convento dei penitenzieri della basilica (i frati francescani addetti ai confessionali) e il convento dei passionisti alla Scala Santa. Secondo i calcoli di Palazzini, comprendendo anche tali edifici, il numero dei rifugiati nella zona del Laterano ammontava a circa ottocento, ma talvolta giunse a superare i mille. Si tratta di una cifra molto elevata, sulla cui esattezza è impossibile compiere verifiche.
Molti nomi di persone rifugiate sono stati già pubblicati da Venier e da Palazzini; pertanto, in questo paragrafo l’attenzione verrà dedicata piuttosto ad individuare le principali categorie nelle quali è possibile raggruppare coloro che vennero accolti, facendo qualche nome solo a titolo di esempio.
Un gruppo molto numeroso (oltre cinquanta persone, su circa duecento rifugiati dei quali sono noti i nomi) è costituito dai giovani, non di rado studenti universitari, dei quali spesso è indicato l’anno di nascita (generalmente compreso tra il 1921 e il 1925). Si tratta, per la maggior parte, di persone che intendevano sottrarsi al servizio militare nelle forze armate fasciste che la Repubblica sociale italiana tentava di organizzare e, in minor misura, di giovani ebrei, che dopo la razzia tedesca del 16 ottobre 1943 erano consapevoli di rischiare la deportazione.
Cospicuo è anche il numero dei militari, comprendente ufficiali di vari gradi, dai tenenti ai generali: anch’essi non intendevano prendere le armi agli ordini della nuova entità statale fascista. I nomi più illustri sono quelli dell’ammiraglio Angelo Iachino, già comandante in capo delle forze navali italiane dal dicembre del 1940 all’aprile del 1943, e del generale Giovanni Zanghieri, già comandante del II corpo d’armata (che aveva combattuto in Russia dal giugno del 1942 al maggio del 1943).
L’accoglienza dei militari e dei giovani renitenti alla leva “repubblichina” dovette far sorgere qualche obiezione o difficoltà di ordine morale, se a distanza di molti anni alcuni dei responsabili del Seminario ritennero ancora necessario soffermarvisi. Al riguardo Ronca osserva:
Non si trattava di cooperare ad una fuga dal proprio dovere, di tendere una mano ad una debolezza umana, che sembrava rasentare i limiti della viltà. Per la maggior parte, soprattutto degli ufficiali, si trattava invece di un caso di coscienza: non la paura della deportazione, ma il rispetto, la fedeltà al proprio giuramento, l’adesione al governo legittimo. Per questo si può affermare che l’azione della Chiesa, lungi dall’infirmare le proprie tradizioni di lealtà alla coscienza e all’autorità costituita, ne è una ulteriore testimonianza.
Palazzini si esprime in modo ancor più deciso: «La resistenza passiva […] ad un governo illegittimo, quale era la Repubblica di Salò, tenuto in pugno da un esercito usurpatore, eticamente era legittima ed in alcuni casi per alcune persone (ad es. funzionari dello Stato, ufficiali dell’esercito, ecc.) era anche doverosa».
Oltre ai militari, vi sono, per motivi analoghi (essenzialmente il rifiuto di mettersi al servizio del nuovo governo fascista repubblicano) anche diplomatici e alti funzionari statali, insieme a impiegati ministeriali. Nel paragrafo precedente sono già stati citati i nomi di due importanti esponenti di tali categorie, Gino Buti, già ambasciatore a Parigi, e Alfonso Gaetani, già prefetto di Firenze.
Un’altra categoria è quella dei professionisti, soprattutto avvocati e ingegneri. Tuttavia, non essendo generalmente specificata la loro età e in mancanza di altre indicazioni, è difficile ricostruire i motivi per i quali scelsero di cercare rifugio; per i più giovani potrebbero essere stati gli stessi delle categorie precedenti: evitare la chiamata alle armi, o ad altri servizi, della Repubblica sociale italiana. Solo in alcuni casi la ragione che li portò a nascondersi al Laterano è evidente, poiché accanto al nome vi è l’indicazione «israelita» o «ebreo».
Sono presenti anche un importante industriale, il senatore Leopoldo Parodi Delfino, e l’amministratore delegato di una nota impresa romana come la Pantanella, Gino Cohen; nel maggio del 1944, poco prima della liberazione di Roma, viene accolto anche il giovanissimo Giangiacomo Feltrinelli, erede di una vasta fortuna basata su grandi imprese e finanza. Non mancano alcuni commercianti, quasi tutti ebrei.
Un piccolo ma qualificato gruppo è quello dei docenti ed ex docenti universitari, alcuni dei quali ebrei: spiccano i nomi del filosofo del diritto Giorgio Del Vecchio, del geografo Roberto Almagià, del matematico Federico Enriquez, del radiologo Luigi Turano, dei giuristi Emilio Albertario (professore di diritto romano) e Paolo Biscaretti di Ruffia (docente di diritto costituzionale). «L’Osservatore Romano» all’inizio del 1944 reca in prima pagina un articolo di Del Vecchio, siglato soltanto con le iniziali: un caso singolare di pubblicazione sul quotidiano vaticano di uno scritto il cui autore era rifugiato, per sfuggire alle persecuzioni razziali, in un edificio sotto la sovranità della Santa Sede.
Tra i giovani e i militari, o talora senza alcuna qualifica, compaiono alcuni appartenenti alle più note famiglie principesche romane: Colonna, Massimo Lancellotti, Odescalchi, Torlonia. Molti di costoro risultano presentati dal giovane conte Rizzardi, il parente del papa citato nel paragrafo precedente.
Gli ebrei rifugiati in Seminario sono segnalati specificamente negli elenchi soltanto in una decina di casi, mentre per altre persone, pure certamente ebree, è indicata solo la professione; è il caso, tra gli altri, dei fratelli Paolo e Massimo Padovani e di Raniero Panzieri (poi divenuto un teorico del marxismo e un dirigente del Partito socialista), qualificati soltanto come studenti; Panzieri già dal 1940 era stato ammesso tra gli alunni del Pontificium Institutum utriusque iuris del Pontificio Ateneo lateranense, consentendogli così di seguire studi universitari, a lui preclusi nelle facoltà italiane dalle leggi razziali. Secondo un elenco consultato da Venier, i rifugiati ebrei erano in totale quarantotto[1]. Uno dei politici rifugiati, Soleri, ne parla come di un gruppo numeroso: «Gli Ebrei hanno ricevuto dal Vaticano il più fraterno aiuto e assistenza, e molti ne sono qui rifugiati». Erano presenti anche alcune donne ebree, come ricorda Michael Tagliacozzo:
Riguardo le donne ospitate nel Seminario, oltre la moglie del professore [Del Vecchio], v’era la moglie di Simone Piperno; la giovane dottoressa (di cui non seppi il nome e che mi portò la notizia dello sbarco a Anzio – Nettuno mentre ero a letto colpito da bronchite), studentessa in medicina, in fase di perfezionamento pressola Clinica neuropsichiatrica dell’Università di Roma; la moglie e le due figlie di Salvatore Tesoro. Inoltre, ospitata presso un religioso della canonica, vi era la madre di Mario Frankfurter.
Infine, i due gruppi più noti. Il primo è costituito da quattro ministri del governo Badoglio che, non essendo stati invitati a seguire il re e il capo del governo nella fuga a Brindisi nella notte tra l’8 e il 9 settembre 1943, erano rimasti a Roma, in una situazione per loro molto pericolosa, mentre i tedeschi prendevano il controllo della città; formalmente rimasero in carica fino al febbraio 1944, anche se ormai privi della possibilità di esercitare i rispettivi compiti di governo. Si tratta di Umberto Ricci, ministro dell’interno; Leonardo Severi, ministro dell’educazione nazionale; Domenico Bartolini, ministro delle finanze; Giovanni Acanfora, ministro degli scambi e delle valute (e già direttore generale della Banca d’Italia dal maggio del 1940 al 26 luglio 1943). Vi era anche il figlio di un altro ministro, il giovane Eugenio De Courten, il cui padre Raffaele era ammiraglio e riuniva le cariche, di ministro e capo di stato maggiore della Marina. Il secondo gruppo include invece i principali esponenti politici antifascisti, compresa la maggior parte dei componenti del Comitato di liberazione nazionale, il massimo organo politico clandestino esistente nell’Italia non ancora liberata: a quelli già citati nei paragrafi precedenti – Bonomi (presidente del Comitato), Ruini, Nenni, De Gasperi, Soleri (questi ultimi due rimasero in Seminario solo fino ai primi di febbraio) – vanno aggiunti Alessandro Casati, arrivato in Seminario il 7 novembre 1943 insieme a Bonomi, Alberto Bergamini, giunto il 3 febbraio 1944, e Giuseppe Saragat, presente dall’inizio di aprile del 1944[2]. Gli ultimi due erano evasi: Bergamini[3] dall’edificio presso San Gregorio al Celio dove erano rinchiuse (anche se con agi impensabili in una normale prigione) molte personalità, e Saragat[4] il 24 gennaio dal carcere di Regina Coeli, insieme a Sandro Pertini.
Risultano rappresentati quattro dei sei partiti che costituivano il Comitato di liberazione nazionale: democratico cristiano (De Gasperi), socialista (Nenni e Saragat), liberale (Casati e Soleri) e democratico del lavoro (Bonomi e Ruini). Mancano i dirigenti comunisti e azionisti, che preferivano non rifugiarsi in istituti religiosi. Molti dei politici antifascisti nascosti in Seminario divennero ministri del governo che si formò subito dopo la liberazione di Roma, nel giugno 1944, ad iniziare da Bonomi che fu nominato presidente del Consiglio, mentre Casati divenne ministro della difesa e Ruini, De Gasperi e Saragat ministri senza portafoglio.
Non mancano persone la cui presenza appare sorprendente: tra novembre e dicembre del 1943 infatti furono accolti nella zona extraterritoriale del Laterano – in un edificio diverso dal Seminario – anche la figlia, il genero e i nipoti del maresciallo Rodolfo Graziani, ministro della difesa del governo fascista; vi rimasero fino all’arrivo a Roma delle truppe angloamericane. Inoltre, secondo le memorie di un ex rifugiato, era nascosto nel Seminario romano anche un giovane ufficiale dell’esercito tedesco, Norbert von Trauttmansdorff, di famiglia aristocratica austriaca, che aveva disertato dopo che il suo reparto era stato quasi interamente annientato da un bombardamento.
Col trascorrere dei mesi, l’ospitalità viene concessa anche ad altre persone. In mancanza di elenchi posteriori all’inizio di febbraio, si possono menzionare solo coloro della cui presenza al Laterano esistono notizie sicure. La personalità più importante è il generale Roberto Bencivenga, incaricato dal governo regio nel febbraio del 1944 di coordinare le forze del Fronte clandestino di resistenza operanti a Roma. Fu accolto a causa di circostanze impreviste: recatosi in Seminario per incontrare Bonomi, il generale uscendo scivolò sul marmo del pavimento e si ruppe un femore. Poiché non era possibile farlo ricoverare in ospedale senza rischiare che fosse catturato dalla polizia o dai tedeschi, il rettore decise di farlo restare. Bencivenga fu operato in Seminario e poi venne seguito nella convalescenza da vari medici, rimanendo al Laterano fino alla liberazione di Roma[5].
Il 20 maggio 1944 trovò ospitalità anche Franco Calamandrei, unico comunista del quale sia nota la presenza in Seminario; partigiano dei Gruppi di azione patriottica (GAP), il 23 marzo, aveva partecipato all’attentato in via Rasella contro un reparto germanico. E da supporre che, al momento dell’ingresso, i responsabili ecclesiastici ignorassero la sua partecipazione a quell’azione, in seguito alla quale i tedeschi attuarono per rappresaglia la strage delle Fosse Ardeatine.
Negli ultimi giorni prima della liberazione di Roma vennero accolti in edifici dell’area lateranense anche alcuni familiari del maresciallo Pietro Badoglio, anche se sembra che tra questi non vi fosse la figlia, contrariamente a quanto affermato da vari autori. Così, sia pure per pochi giorni, si giunse alla paradossale situazione di avere tra i rifugiati sia i parenti di un maresciallo d’Italia, capo del governo regio di Salerno che combatteva accanto agli angloamericani, sia i parenti di un altro maresciallo d’Italia, ministro della difesa nazionale nel governo repubblicano fascista di Salò, che combatteva insieme ai tedeschi.
Infine, nelle ultime ore prima dell’ingresso a Roma delle forza alleate, si diressero verso i cancelli dell’area extraterritoriale anche alcune persone appena uscite dal vicino carcere tedesco di via Tasso. Coloro che non erano stati caricati sugli autocarri per essere trasferiti al Nord (alcuni dei quali vennero fucilati dai tedeschi alla Storta, come Buozzi) si trovarono infatti inaspettatamente liberi la mattina del 4 giugno 1944. Alcuni andarono verso le loro case, altri si recarono al Laterano, sapendo che lì si trovava il generale Bencivenga e confidando di poter ricevere aiuto e accoglienza: tra costoro il generale Angelo Odone, che portava i segni evidenti delle torture subite fino al giorno prima.
Note al testo
[1] VENIER, Il clero romano. II, p. 1323. M. Tagliacozzo ha stilato un elenco (non pubblicato, che mi ha cortesemente inviato) di 55 ebrei rifugiati in vari edifici dell’area lateranense. In ASSR, SU 16B è conservato anche un foglio con il titolo «Certificati di Battesimo» e l’indicazione di cinque nomi di rifugiati ebrei, con i relativi dati personali (luogo e data di nascita, indirizzo, nomi dei genitori). Uno dei cinque rifugiati il cui nome è indicato nel documento, Michele Tagliacozzo, assicura di non averne mai saputo nulla (comunicazione scritta del 25 agosto 2007); probabilmente si tratta, come suggerisce lo stesso Tagliacozzo, di un progetto di preparazione di falsi certificati di battesimo, eventualmente da esibire in caso di perquisizione. L’ex rifugiato aggiunge: «Debbo precisare che nessuna pressione o propaganda di abiura ci fu fatta durante la permanenza nel rifugio lateranense e neppure a liberazione avvenuta. Fummo trattati con rispetto e con sentimenti di solidarietà» (lettera di M. Tagliacozzo, 9 settembre 2007).
[2] La notizia che tra i rifugiati vi fosse anche Giuliano Vassalli, pubblicata in Cattolici, Chiesa, Resistenza. I testimoni, a cura di W.E. CRIVELLIN, Bologna, il Mulino, 2000, p. 405 (intervista di Claudia Franceschini a Franco Nobili), non risulta da alcun’altra fonte ed è smentita fermamente dall’interessato, che non si è mai neppure recato al Laterano durante i mesi dell’occupazione tedesca di Roma (lettera di G. Vassalli del 14 novembre 2006). Nobili ha precisato di non aver mai avuto contatti diretti con i rifugiati al Laterano e di essersi basato – riguardo alla presenza di Vassalli – su informazioni riferite da altri, evidentemente in quel caso inesatte o da lui ricordate in modo impreciso (colloquio con F. Nobili, 13 aprile 2007).
[3] Cfr. BONOMI, Diario di un anno, p. 146.
[4] Ibid., p. 173: fu Nenni a chiedere ospitalità per Saragat, come ricorda anche Ronca (in «Capitolium» XXXIX (1964), p. 403). Secondo Ruini però l’ingresso avvenne «ad insaputa del rettore, che se ne dolse perché doveva richiedere il superiore assenso ma accettò il nuovo ospite» (RUINI, Ricordi, p. 84).
[5] L’episodio è ricordato da Ronca nella sua testimonianza al processo contro il maresciallo Graziani (Il processo Graziani, vol. II, Il testimoniale e gli incidenti procedurali, Roma, Ruffolo, 1950, p. 184). Cfr. VENIER, Il clero romano, II, p. 1325; P. GABELLINI, Roma nell’ora della Resistenza (settembre 1943 – giugno 1944) e l’opera del Seminario romano maggiore, Città di Castello, Tibergraph, 1992, pp. 35-36; PALAZZINI, Il clero e l’occupazione, p. 33. Secondo Palazzini, Bencivenga dopo aver parlato con Bonomi si trattenne la notte in Seminario e l’incidente avvenne il mattino successivo (colloquio con P. Palazzini, 20 maggio 1994). Bencivenga nella sua testimonianza al processo contro Graziani colloca l’episodio «poco dopo il fatto della bomba di via Rasella» (che avvenne il 23 marzo) e subito dopo afferma che andò al Laterano il 24 marzo; ricorda anche che i medici che lo curarono in Seminario erano il professor Puccinelli e il professor Giangrassi (Processo Graziani, voI. II, p. 144).